Déterminants sociocontextuels des pratiques parentales


University of California, Davis, États-Unis
, Éd. rév.

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Introduction

Traditionnellement, les chercheurs du domaine de la socialisation ont principalement consacré leurs énergies à la compréhension des processus par lesquels les stratégies et les comportements éducatifs influençaient le développement des enfants. Une abondance d’études principalement corrélationnelles (ainsi que certaines études expérimentales) mettent en lumière les pratiques parentales qui favorisent généralement le bien-être de l'enfant. De la naissance à la période de la petite enfance, des pratiques parentales sensibles et réceptives sont reconnues pour promouvoir la sécurité de l’attachement1 et des relations parent-enfant mutuellement positives favorisent la coopération de l'enfant, l’obéissance et le développement de la conscience.2 Au cours des années préscolaires et de l’adolescence, les conduites parentales autoritaires (plutôt que négligentes) qui combinent une atmosphère de chaleur et de soutien, un contrôle ferme et clair, ainsi que l’établissement de limites cohérentes, favorisent l’orientation prosociale, les efforts de réalisation et les relations positives entre pairs.3,4,5  Pendant l’enfance et l’adolescence, les pratiques parentales qui permettent de traiter l'enfant comme un individu, qui respectent le besoin d’autonomie approprié à son âge et qui ne sont pas psychologiquement intrusives, manipulatrices ou sévèrement coercitives, contribuent aux types de développements psychologiques et comportementaux valorisés dans le monde occidental. 

Question de recherche

Le fait que tous les parents n’éduquent pas leurs enfants d’une façon qui favorise leur développement positif en général soulève une question fondamentale : pourquoi les parents élèvent-ils leurs enfants ainsi? Alors que les premiers travaux sur ce sujet ont insisté sur le statut socioéconomique des parents et la façon dont ceux qui maltraitent leurs enfants ont été eux-mêmes élevés, des travaux ultérieurs, fondés principalement sur le modèle de processus des déterminants des pratiques parentales de Belsky,6 soulignent les facteurs de risque sociocontextuels et les forces qui façonnent les pratiques parentales.7 Ceux-ci comprennent a) les caractéristiques des enfants; b) l’histoire développementale des parents et leurs propres caractéristiques psychologiques; et c) le contexte social plus large dans lequel la relation parent-enfant évolue.

Récents résultats de recherche

Pratiquement tous les résultats à considérer proviennent d’études corrélationnelles (et parfois longitudinales) reliant certains déterminants putatifs à des caractéristiques des conduites parentales. La plupart des travaux négligent de considérer le fait que les pratiques parentales, comme la plus grande partie du fonctionnement comportemental, sont héritables.8,9 Ainsi, les découvertes qui relient les « déterminants » sociocontextuels et les « résultats » en matière de conduites parentales, résumées plus bas, mettent en lumière des processus causals potentiels plutôt qu’elles ne les confirment.

Caractéristiques des enfants

On a longtemps présumé que les enfants exigeants, difficiles à gérer et qui ont des émotions négatives sont non seulement plus susceptibles de développer des problèmes de comportement, surtout d‘externalisation, mais qu’ils le font car ils ont été soumis à des conduites parentales hostiles et intrusives ou encore à peu d’engagement ou de supervision de la part de leurs parents. Un certain nombre d’études relient effectivement la difficulté et la négativité des nourrissons ou des enfants à des conduites parentales moins favorables, voire problématiques,10,11 ainsi que des pratiques parentales sensibles, réceptives et chaleureuses à des émotions positives,11 un comportement prosocial12,13 et la compétence sociale14 chez les enfants. Pike et coll.15 ont découvert qu’en fait, les adolescents plus négatifs, irritables ou agressifs ont été soumis à des conduites parentales moins favorables, et ce, même en tenant compte de l’héritabilité. Ces résultats vont dans le même sens que les expériences qui manipulent le comportement négatif de l'enfant pour étudier ses effets causals sur les conduites parentales.16 De tels travaux expérimentaux pour documenter réellement les relations de cause à effet n’ont toutefois pas été menés avec les comportements positifs des enfants. Tout ceci ne signifie pas que la variabilité des pratiques parentales dépend exclusivement – ou même principalement – du tempérament ou du comportement de l'enfant, mais seulement que ceux-ci y contribuent, surtout quand on considère cette variabilité dans le contexte des autres sources d’influence.7

Antécédents et caractéristiques des parents

La recherche sur l’étiologie des mauvais traitements infligés aux enfants a attiré l’attention sur le rôle des antécédents éducatifs dans le façonnement des conduites parentales. Ce qui est devenu clair, c’est que la transmission intergénérationnelle des pratiques parentales, qu’elle favorise la maltraitance ou la croissance, n’est en aucun cas inévitable.7,17,18 Il reste qu’en général, les conduites parentales, qu’elles soient sévères19,20,21,22 ou supportantes,23,24,25 ont tendance à se transmettre de façon générationnelle, par la mère, le père ou les deux parents. 

Les caractéristiques psychologiques des parents contribuent aussi à façonner la manière dont ils se conduisent envers leurs enfants.26 En effet, une méta-analyse de 30 études axée sur les cinq traits centraux de la personnalité du « Big Five », impliquant presque 6000 dyades parent-enfant, a révélé que des niveaux plus élevés d’Extraversion, d’Agréabilité, de Conscience et d’Ouverture à l’expérience ainsi que des niveaux plus faibles de Névrosisme chez les parents étaient reliés à une plus grande chaleur parentale et un meilleur contrôle du comportement, alors que des niveaux plus élevés d’Agréabilité et plus faibles de Névrosisme étaient reliés à des pratiques parentales offrant plus de soutien à l’autonomie;27 des résultats assez similaires ont découlé d’une autre méta-analyse qui a également examiné l’influence des problèmes psychologiques des parents sur leurs pratiques parentales.28 

Il y a des raisons de croire que ces caractéristiques de la personnalité façonnent les conduites parentales en influençant les émotions des parents et/ou les causes qu’ils attribuent au comportement de l'enfant (par exemple, les pleurs sont attribués à la fatigue ou plutôt au désir de manipuler le parent).7,29 On doit aussi entrevoir la possibilité que ces processus reflètent la façon dont les parents ont eux-mêmes été élevés.6,30

Le contexte social : relations maritales ou entre partenaires

Des données datant au moins des années 1930 reliant les mariages problématiques et les problèmes de comportement de l'enfant ont conduit à l’hypothèse selon laquelle, bien que certains liens entre les processus maritaux et le fonctionnement de l'enfant soient directs et non-médiatisés par les pratiques parentales,31 une partie de ces liens est médiatisée par les effets du mariage sur les conduites parentales.6,32,33,34 

L’une des manières par laquelle le mariage affecte les conduites parentales implique les émotions, positives ou négatives, qui débordent de la relation entre conjoints pour affecter la relation parent-enfant,10 bien que des mécanismes compensatoires semblent aussi intervenir dans certaines familles où les problèmes maritaux favorisent des pratiques parentales plus sensibles et plus engagées.35 Cette dernière observation reflète probablement, dans certains cas, les efforts visant à protéger l'enfant du stress marital36 et, dans d’autres cas, un enchevêtrement développemental inapproprié où les adultes utilisent la relation parent-enfant pour répondre à leurs besoins affectifs insatisfaits.37 La colère dans le mariage peut aussi favoriser le retrait parental,38 ce que les enfants peuvent percevoir comme du rejet. Mais il arrive aussi que le retrait du parent dans sa relation conflictuelle avec son partenaire engendre des pratiques parentales hostiles et intrusives.38,39,40 Le fait que les liens entre les conduites parentales et le mariage soient si variés explique probablement pourquoi les corrélations simples entre ces deux aspects ne sont pas toujours aussi fortes qu’on le croirait.23,36

Conclusion

Il y a presque 25 ans maintenant, Belsky6 avançait qu’un ensemble de facteurs déterminaient les conduites parentales et qu’il était ainsi peu probable qu’une faiblesse ou une force touchant l’un ou l’autre de ces facteurs puisse déterminer le comportement des parents, puisque la contribution positive de l’un compensait les effets néfastes de l’autre. Ainsi, ce qu’il y avait de plus important à comprendre quand on étudiait les raisons pour lesquelles les parents élevaient les enfants comme ils le faisaient, c’était l’accumulation du stress ou du soutien ou, autrement dit, en termes de psychopathologie développementale, quels étaient les facteurs de risque et de protection.41 Par conséquent, bien que les données citées attirent l’attention sur certains déterminants sociocontextuels des conduites parentales, il faut les considérer dans leur contexte réel, c’est-à-dire en incluant une multitude d’autres déterminants, dont plusieurs n’ont pas été abordés ici.

De nouvelles théories et recherches mettent aussi en garde contre la surinterprétation des résultats présentés ici et incitent à faire preuve de prudence dans les conclusions générales qui ont été tirées en ce qui concerne les forces socio-contextuelles qui façonnent le comportement parental. En effet, la théorie de la sensibilité différentielle, appuyée par des résultats toujours plus nombreux, stipule que la vulnérabilité des individus aux effets environnementaux est variable.42,43,44 Ceci implique, du côté des déterminants des pratiques parentales, que tous les parents ne seront pas également affectés par les caractéristiques de leurs enfants, leur relation maritale et bien d’autres facteurs. Le résultat qui illustre probablement le mieux cet effet provient d’une étude néerlandaise indiquant que les effets anticipés des tracas quotidiens sur la sensibilité des pratiques parentales étaient plus prononcés chez les parents présentant la combinaison de gènes menant au fonctionnement le moins efficace du système dopaminergique (COMT val/val ou val/met, DRD4 7R). En effet, de manière cohérente avec l’hypothèse de la sensibilité différentielle, des tracas quotidiens plus nombreux étaient associés à des pratiques parentales moins sensibles et des niveaux moindres de tracas quotidiens étaient associés à des pratiques plus sensibles, mais seulement chez les parents présentant le profil génétique en question, et pas chez les autres.45 Une implication de cette observation et de la sensibilité différentielle en général est que les résultats cités plus haut, soulignant les effets du comportement de l’enfant et de la relation maritale sur les pratiques parentales, sous-estiment ou surestiment probablement ces effets, puisqu’ils négligent de considérer la variabilité de la sensibilité des parents à ces facteurs. Ainsi, la recherche surestime les effets pour les parents moins sensibles et les sous-estime pour les parents plus sensibles. Ceci implique clairement que les travaux ultérieurs devront considérer la variabilité de la sensibilité des parents pour mieux cerner les déterminants des pratiques parentales. 

Implications

L’implication la plus importante de la notion selon laquelle les déterminants des pratiques parentales sont multifactoriels est qu’il ne devrait pas y avoir une façon unique de favoriser des pratiques parentales qui promeuvent le développement des enfants, particulièrement auprès des parents fortement sensibles à la régulation contextuelle de leurs pratiques parentales. La meilleure méthode pourrait passer par l’amélioration de la relation maritale dans certains cas ou plutôt par l’entraînement des parents à développer une compréhension juste des causes du comportement de l'enfant dans d’autres cas. Enfin, dans d’autres cas encore, il faudrait habiliter les parents à mieux réguler leurs propres émotions négatives. Évidemment, si cela peut être bien fait, il n’y a aucune raison de ne pas cibler de multiples pistes d’influences potentielles.

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Pour citer cet article :

Belsky J. Déterminants sociocontextuels des pratiques parentales. Dans: Tremblay RE, Boivin M, Peters RDeV, eds. Tremblay RE, éd. thème. Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants [en ligne]. https://www.enfant-encyclopedie.com/habiletes-parentales/selon-experts/determinants-sociocontextuels-des-pratiques-parentales. Actualisé : Décembre 2014. Consulté le 19 avril 2024.

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